Le long parcours d’une femme de cœur
En février 2020, Claire a célébré son 52e anniversaire et l’installation de son sixième pacemaker.
Si ce chiffre vous parait élevé, c’est qu’il l’est.
Claire était une jeune femme active. Avide joueuse de tennis, elle se dirigeait vers une carrière professionnelle lorsque les premiers symptômes sont apparus : vertiges, étourdissements, palpitations. Claire était frappée par ces symptômes aux moments les plus inattendus, comme cette fois au volant de sa voiture où elle a dû se garer au bord du chemin pour reprendre ses esprits en plaçant sa tête entre ses jambes.
Puis un jour elle a perdu connaissance en plein entraînement de tennis. Pour les médecins qui la suivaient depuis quelque temps, c’était l’incident de trop. Ils l’ont alors redirigée vers l’Hôpital général de Montréal (HGM) pour y rencontrer un spécialiste.
Claire n’avait que 19 ans quand le diagnostic est tombé : maladie de l’oreillette, fibrillation auriculaire et tachycardie. Le pouls de Claire se situait en moyenne autour de 30 battements par minute (la moyenne se situe entre 60 et 80), mais il pouvait aussi augmenter à 220 sans aucune raison. La nuit, son cœur arrêtait parfois de battre pendant près de 6 secondes.
Il devenait nécessaire de lui installer un pacemaker dans les plus brefs délais afin d’éviter que son cœur ne s’arrête complètement.
La suite de l’histoire
Le nombre élevé de dispositifs pacemaker que Claire a dû avoir s’explique de plusieurs manières. Tout d’abord la durée de vie d’un pacemaker est limitée à environ une dizaine d’années. Ensuite, compte tenu de son style de vie actif, il fallait trouver le modèle qui lui permettrait de poursuivre ses activités tout en assurant un rythme cardiaque régulier.
Au fil du temps Claire a reçu des soins dans différents centres médicaux, mais depuis une dizaine d’années, elle est de nouveau suivie à l’HGM, lieu où elle se sent chez elle.
« Les équipes de l’HGM se sont toujours montrées très proactives, tant lorsqu’il s’agissait d’identifier les problèmes que de trouver des solutions. Mes médecins n’hésitent pas à consulter leurs collègues, ils proposent des pistes innovantes. Je me sens vraiment en confiance et surtout, bien prise en charge. »
Les maladies cardiovasculaires comme l’arythmie peuvent toucher n’importe qui. Claire en est un bon exemple. Elle était jeune et en grande forme quand la sienne s’est déclarée.
« La majorité des gens qui me connaissent m’associent à l’Alzheimer, en raison de mon travail avec Passage Aidant durant les quinze dernières années. Mais ce que les gens ne savent pas toujours à propos de moi, c’est que, dans les coulisses, je milite aussi pour ma propre santé, pour celle de mon cœur. »
Parce que personne n’est à l’abri d’une complication cardiovasculaire, il est important d’avoir des centres comme l’HGM pour diagnostiquer ces maladies et ces anomalies, et pour les traiter aussi efficacement que possible.
Heureusement, avec les bonnes équipes et les bons dispositifs, il est possible pour les patients de retrouver une vie normale. Claire en est un bon exemple. Bien qu’elle soit aujourd’hui 100 % dépendante de son pacemaker, ce qui signifie que sans lui, son cœur ne battrait plus, cela ne l’empêche pas de mener une vie pleine et active.
« J’ai mené une très bonne vie. J’ai donné naissance à trois enfants, je suis encore aujourd’hui une joueuse de tennis compétitive, je m’implique au sein de ma communauté. Tout cela pour dire qu’avoir un pacemaker n’empêche pas les gens de vivre leur vie pleinement. On vient tout juste de m’installer mon sixième pacemaker et je dois dire que je me sens plus en forme que jamais. »
Claire se considère chanceuse de pouvoir compter sur des équipes aussi fiables et qualifiées que celles de l’HGM. C’est pourquoi elle souhaite aujourd’hui leur apporter son soutien.
Claire a choisi de célébrer son anniversaire, le 13 février, en lançant une collecte de fonds en ligne pour soutenir l’électrophysiologie cardiaque à l’Hôpital général de Montréal. Pour contribuer à sa collecte de fonds, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous.
En partageant son histoire, elle espère que d’autres gens seront interpellés à soutenir les équipes de cardiologie de l’Hôpital général de Montréal et peut-être aussi que certaines personnes se reconnaîtront dans son histoire et penseront à aller consulter.
Un soutien vital pour des soins vitaux
À l’Hôpital général de Montréal, l’équipe d’électrophysiologie cardiaque se spécialise dans le diagnostic et le traitement des arythmies cardiaques. Sortant des sentiers battus, ses membres n’hésitent pas à tester de nouveaux types de pacemakers ou à recourir à l’analyse génétique afin de diagnostiquer des problématiques similaires chez différents membres d’une même famille, évitant ainsi des incidents cardiaques qui pourraient s’avérer mortels.
Très bientôt à l’HGM, c’est toute la division de Cardiologie qui pourra s’installer dans de nouveaux locaux, regroupant en un seul lieu les soins cliniques et la recherche ultraspécialisée : recherches sur la génétique cardiovasculaire, utilisation de dispositifs de surveillance portables ou encore recours à l’ablation par cathéter pour le traitement de l’arythmie cardiaque, l’impact pour les patients sera extrêmement positif.
Si tout comme Claire, vous souhaitez soutenir la cardiologie à l’Hôpital général de Montréal, veuillez cliquer ici.