Témoignages
Nous sommes très attachés à l’hôpital depuis longtemps. La décision de participer à la campagne CODE ViE a donc été facile à prendre. D’autant plus que l’Hôpital général de Montréal a de quoi être fier : il possède un immense patrimoine et contribue grandement à la stabilité sociale de la ville.
Je m’appelle Maryam. J’ai 29 ans. À 22 ans, j’ai développé un trouble de personnalité limite. Pour commencer à me remettre debout, j’ai dû mener, pendant 7 ans une lutte digne d’une épopée. Je ne réalisais pas à quel point j’étais puissante avant de traverser cet enfer.
J’avais deux options : on pouvait soit m’amputer une partie de la jambe ou encore, je pouvais embarquer dans ce qu’il appelait un projet. C’est-à-dire une suite d’opérations pour reconstruire le tout. J’ai choisi le projet.
Pendant longtemps, j’ai détesté mon corps pour ce qu’il me faisait, mais il est plus sain d’inverser cette manière de penser et de plutôt me dire que mon corps n’est que le vaisseau qui me porte. Au bout du compte, je ne suis pas la maladie, je suis une personne à part entière et je suis unique.
Si mon expérience m’a appris une chose, c’est que la dépression revêt plusieurs formes et visages et que tout le monde y fait face de manière différente. Je trouve réconfortant de savoir que j’ai accès aux dernières technologies dans le domaine de la santé mentale pour m’aider à surmonter cette épreuve. En combinant ces traitements à mon désir de profiter de la vie à son maximum, je vais de mieux en mieux presque chaque jour.
Chaque fois que je prenais part à une séance de musicothérapie, j’étais renversée par tout le bien que ça m’apportait. Ça me donnait tellement d’énergie, tellement de joie! C’est incroyable à quel point la musique nous guérit.
Ils ont sauvé ma vie! Leur programme englobe la personne dans son ensemble au lieu de simplement s’attarder au cancer. Tout le travail qu’ils font, c’est pour redonner au corps toute sa force. De cette manière, nous sommes prêts lorsque vient le moment de subir la chirurgie.
Je crois que, comme chaque personne qui a été malade, que ce soit physiquement ou mentalement, j’ai eu cette peur que la maladie revienne. Et c’est une pensée très sombre, mais on la surmonte un jour. On y arrive.
Pour une mère, c’est terrifiant de savoir que le cœur de son enfant pourrait arrêter de battre à tout moment. Au moins nous savons à quoi nous attendre et surtout quoi faire pour éviter que le pire arrive à mon conjoint ou à mes fils. Ensemble, avec l’aide de la Dre Joza et de son équipe, on s’est fait un plan de match.
L’histoire de Samuël et de notre famille a été prise très au sérieux à l’Hôpital général de Montréal. La volonté de la Dre Joza de creuser toutes les pistes imaginables pour aller trouver la source du problème a probablement sauvé la vie de mes trois enfants.